Le chantier est vaste, le défi à relever est de taille et les moyens pour parvenir au développement qui participe au bien-être social collectif à LOGOUALÉ , sont colossaux. Quand-bien-même tous les ressortissants réclament diversement le développement du Tonkpi, peu d’hommes en savent les articulations fonctionnelles. Ceci nous ramène à la problématique des responsabilités dans le développement au niveau de l’état et des collectivités représentant les populations locales qui elles-mêmes à travers des individus ajoutent leurs pierres à l’édifice. C’est donc la conjugaison harmonieuse des ressources de tous ces horizons qui garantit le développement tant réclamé. A ce titre, l’état est le premier propriétaire et responsable du développement de LOGOUALÉ et à travers elle, du Tonkpi. C’est fort de cela qu’il a délégué une partie de ses prérogatives et compétences aux collectivités territoriales, les conseils régionaux et municipaux qui sont en fait des structures de développement. Mais, que constatons-nous? Le désunions des cadres , fils, filles et élus locaux de la région, ce qui a engendré un retard de développement. Ce qui est le plus écœurant, c’est l’individualisme exacerbé qui donne la sensation de vivre dans une ville déshumanisée. Aucun respect entre voisins et les usagers, aucune chargeur humaine dans les rencontres intercommunautaires qui pourtant avait été à la base de la création de cette ville centre de rencontres et d’échanges. La mauvaise interprétation du multiculturalisme nous a fait porter des maillots indéfiniment. Nous avons volontairement piétiné notre cohésion sociale tant convoitée pour nous nourrir de la haine, de la méchanceté, de l’hypocrisie, du dénigrement, de la médisance en voulant nous faire plaisir. Badouel Jeannette FOREVER ##BJ_750_la_lionne_du_Tonkpi_