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#COMMUNE_DE_BONDOUKOU #ÉDITO_DU_LUNDI du 5 octobre 2020. QU’ATTENDONS-NOUS DE NOS VILLES ? Septième partie: LA SANTÉ PUBLIQUE

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« Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la SANTÉ ? », interrogea SOCRATE, l’un des plus illustres philosophes penseurs . Négatif ! Tout notre agir au quotidien consiste à assurer et garantir à notre santé ce qui lui est utile pour vivre mieux. Bien nourrir le corps et l’esprit, avoir un cadre de vie sain débarrassé des vecteurs pathogènes et même se divertir pour se relaxer font partie intégrante de la recherche de la bonne santé en vue de bien se sentir . La santé est donc indéniablement un bien précieux à telle enseigne que les gouvernements en font une réelle priorité. La santé est sans doute un des domaines de l’action publique dans lequel une politique de santé publique se définit. La santé publique serait donc, non pas stricto sensu, l’étude des déterminants physiques, psychosociaux et socioculturels de la santé de la population. Tout ce qui concourt au bien-être de la population intra-muros est intimement lié à la santé de cette population. En abordant les problématiques de développement de nos villes, la thématique très complexe de la santé doit être évoquée avec prudence et précision car tout touche à la santé de la population. En effet, une population bien éduquée, épanouie et non angoissée se porte toujours mieux. C’est pourquoi il convient de ne guère occulter les actions de prévention de trouble à l’ordre public, celles de salubrité, d’assainissement, de protection de l’environnement et de création de meilleurs cadre de vie et de travail, lorsqu’il s’agit de parler de santé publique. Nous voudrions aller plus loin pour insister que l’assistance aux populations en danger face aux calamités et à la pauvreté n’est pas moins une action de santé publique également. Dans nos villes l’engagement des autorités locales est déterminant pour promouvoir la santé. C’est pourquoi une étroite collaboration entre l’État et les collectivités locales revêt une importance majeure. Cette collaboration pourrait conduire à préciser les orientations de la démarche santé en fonction du positionnement et des connaissances des élus locaux pour leur circonscription. On pourrait ainsi améliorer l’offre de service pour les soins et la prévention au bénéfice des personnes les plus démunies et vulnérables mais aussi faire évoluer les contextes politiques, économiques, environnementaux et sociaux qui conditionnent la santé humaine, comme nous le précisions plus haut. Fort heureusement que les responsables régionaux et départementaux de la santé ainsi que le directeur du CHR, tous entretiennent d’excellents rapports avec la mairie de Bondoukou pour apporter des solutions aux questions liées à la santé de la population de la commune. La commune de Bondoukou abrite un Centre Hospitalier Régional CHR avec les services et les équipements indispensables, une Protection Maternelle Infantile PMI logée au Centre des grandes endémies, un dispensaire urbain, un Medico-scolaire et des structures privées comme l’hôpital catholique des sœurs au quartier Zanzan et un centre de santé rural à Soko. C’est dire qu’il y a des efforts à faire en adéquation avec la carte sanitaire de la Direction Régionale de la santé. Nous avons pour l’instant quatre officines de pharmacie, toutes concentrées au centre ville malheureusement , ne tenant pas compte de l’extension de la ville. Le maire #KONÉ_Hiliassou, soucieux du cadre de vie qui est déterminant pour la santé de sa population, octroie chaque année aussi des médicaments aux structures sanitaires qui relèvent de sa sphère de compétence. Le CHR qui ne fait pas partie de son champ d’intervention selon les textes, n’empêche, reçoit et continue de bénéficier d’infrastructures et d’actions à titre personnel du généreux maire. Le centre de traitement des maladies mentales St Camille, l’orphelinat HELLAS, les personnes âgées et vulnérables bénéficient aussi de l’attention du conseil municipal chaque année. Le Conseil sur proposition du maire vient d’adopter le projet de construction d’un centre de santé urbain CSU pour désenclaver une grande zone et partant un important village de la commune. Les autorités locales se battent pour réaliser des infrastructures et des équipements sanitaires pour offrir des soins de qualité à la population sans distinction de race, d’ethnie, de religion ni de pensée. Il nous appartient de fréquenter nos hôpitaux et maternités. L’automédication et le recours à des sciences occultes pour se soigner s’avèrent parfois fatals. Le droit à une meilleure santé possible est un principe. Le maire qui est l’élu des élus de la commune est aussi un chef des services publics de sa commune. Certes, il n’est pas un acteur de premier plan dans la politique générale de santé publique mais à la place discrète qui est la sienne, il joue un rôle parfois méconnu, cependant irremplaçable…dans notre santé. L’engagement dans la lutte contre la propagation de la l’épidémie de corona virus en est un témoignage fort éloquent !À lundi prochain s’il plaît à Dieu pour la huitième partie de notre sujet relatif aux villes.

Sercom Le SG #Mustafa_Dalems Fofana

PS : Vos contributions sur le développement économique, social, culturel et environnemental sont attendues pour être publiées ici.

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