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#COMMUNE_DE_BONDOUKOU #ÉDITO_DU_LUNDI 24 août 2020 QU’ATTENDONS-NOUS DE NOS VILLES ?

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Deuxième partie : La Sécurité pour des « villes sûres »L’actualité sociopolitique de notre pays et du Mali voisin, ainsi que celle de tous les Etats en proie à des attaques et à la violence illustre éloquemment avec peu de mots qu’aucun développement sérieux n’est possible sans la SÉCURITÉ des personnes, des biens, de l’environnement des affaires, du cadre de vie, tout court . Ceci est-il une évidence, au regard de l’importance de cette notion si chère à tous les êtres vivants, y compris les animaux. L’urbanisation croît avec son corollaire de villes de plus en plus mondialisées dans lesquelles les violences de tous ordres montent en puissance. Dans les pays en développement comme les nôtres en Afrique, le bas niveau de cohésion sociale, des valeurs et des processus de socialisation hétérogènes des jeunes , le difficile accès aux services sociaux de base et urbains, sont des terreaux propices à la criminalité. On a tort de penser que la principale cause de la criminalité c’est la pauvreté. Si telle était la vérité, il ne devrait pas exister de crime dans les pays riches. Nous croyons plutôt qu’il faut rechercher la source de l’insécurité dans la dégradation des valeurs sociales et morales , l’absence de référence pour les jeunes d’où les conflits de génération. L’évolution de la technologie crée elle aussi de nouvelles formes de criminalité et l’école est devenue aujourd’hui le haut lieu d’apprentissage de la violence. Nous ne devrions pas négliger la vulnérabilité des populations désavantagées par la société. Plusieurs autres facteurs non cités ici, comme la course au pouvoir et à l’enrichissement facile et rapide, engendrent également la violence et la criminalité. Maintenant que faut-il faire pour avoir des « villes sûres »?Le gouvernement central est trop loin des réalités des villes et de leurs quartiers. Très peu de villes sont dotées d’une politique de la ville. Or pour une meilleure sécurité, mieux vaut prévenir que chercher à traiter le mal. En effet la prévention est la meilleure arme pour pour garantir la sécurité dans nos citées. Pour nous, en matière de prévention des violences et de la criminalité, les autorités locales ont une responsabilité unique du fait de leur proximité de la population. Elles connaissent mieux les besoins et les caractéristiques de leur territoire. Nous préconisons donc une politique de prévention au niveau local avec un diagnostic participatif pour comprendre les motivations réelles des personnes à l’origine des violences et du non-respect des normes sécuritaires. La sécurité est en effet dans le respect des codes de bonne conduite: sur la voie publique, l’hygiène des aliments, la réalisation et l’accès aux infrastructures de base, l’observation des mesures administratives et de police mais aussi du respect des libertés individuelles et collectives. Cependant ne nous voilons pas la tête en adoptant la politique de l’autruche. Les autorités locales sans exception ont besoin d’un cadre institutionnel approprié et de ressources financières si l’on veut attendre d’elles des résultats efficients. Il en va de même pour une vraie coordination des actions entre elles c’est-à-dire les autorités politiques, administratives , militaires , policières, traditionnelles et religieuses avec la société civile. Il n’y a pas de police efficace sans la collaboration et la coopération de la population dont elle assure la sécurité, dit l’adage.Au niveau de la commune de Bondoukou, le maire #KONÉ_Hiliassou, premier responsable de la sécurité, ne cesse de prôner et de traduire en actes cette politique de coordination, de collaboration et de prévention. La commune apporte un soutien financier et matériel chaque année aux forces de l’ordre comme le recommandent les textes de la décentralisation. Le maire s’informe auprès des responsables de la sécurité au cours des séances de travail qu’il tient avec eux régulièrement. Ses services municipaux travaillent à la sécurité du cadre de vie des populations contre les nuisances de toute sorte mais également par la fourniture des infrastructures dont a besoin cette population; parce qu’il le sait, la sécurité est générale et globale et reste de la responsabilité essentielle des autorités locales. Les populations ont besoin de sécurité au quotidien pour vivre et travailler sans angoisse . Il faut absolument défendre ce principe car « la sécurité de la vie publique, comme celle du corps individuel, est fondée sur l’automatisme de sa défense « , avait vu à juste titre l’écrivain français Jean Giraudoux. Défendons donc tous LA SÉCURITÉ dans nos villes en aidant les autorités locales, avec les structures déjà existantes, le respect des textes de loi comme les arrêtés municipaux, bref avec les moyens de bord, la discipline, l’ordre, la propreté , la sensibilisation mais aussi la dénonciation à l’effet de positionner Bondoukou au rang des villes les plus sûres. À lundi prochain, s’il plaît à Dieu, pour la troisième partie. Pour le Sercom Le SG #Mustafa_Dalems Fofana PS : Vos contributions sur le développement économique, social, culturel et environnemental sont attendues pour être publiées ici.

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