Un abattoir est un bâtiment construit pour recevoir le bétail à abattre pour l’alimentation humaine. En Côte d’Ivoire, les abattoirs sont créés et gérés par des textes de loi. En effet, les articles 15 et 16 du décret n°2005-250 du 7 juillet 2005 , stipulent qu’en matière de production animale et de ressources halieutiques et dans le cadre des modalités d’application de la loi n°2003-308 du 7 juillet 2003 portant transfert et répartition de compétences de l’État aux Collectivités territoriales, la Commune a la charge de faire appliquer la réglementation, de construire et de gérer les abattoirs, ainsi que le contrôle des entrepôts et du transport des mêmes produits et denrées dans les limites du territoire communal. Dès lors, la commune a l’obligation de trouver un site approprié, généralement éloigné, à cause de la cruauté de l’activité et à cause des soucis de pollution environnementale occasionnés par les bêtes effarouchées. La mairie doit donc construire un abattoir adapté aux réalités sociologiques mais répondant aux normes vétérinaires dans le but d’obtenir une viande saine pour préserver la santé de la population. Un abattoir doit être par conséquent à la périphérie pour les raisons sus évoquées. Les différentes étapes de l’activité d’abattage sont qu’après la tuerie et la saignée d’abord, on coupe les pattes antérieures, on fait le traçage et l’arrachage du cuir. Ensuite, on procède à l’éviscération en mettant les abats blancs (tripes, intestins, panses) et les abats rouges ( langue, cœur, rate, foie et poumon) de côté. On effectue la démodulation , la fente en demi, l’enlèvement de certaines graisses avant de passer enfin, à l’INSPECTION VÉTÉRINAIRE .Les services vétérinaires inspectent la carcasse pour détecter toute maladie susceptible de poser un problème de santé publique. Ils peuvent trouver que tout ou une partie de la carcasse doit être saisi parce que impropre à la consommation. A contrario , une carcasse est apte à la consommation, si et seulement si, elle est ESTAMPILLÉE. Ayant pris très tôt conscience de l’importance de fournir de la viande saine aux populations de sa commune , le maire #KONÉ_Hiliassou, non satisfait des conditions d’abattage à l’ancien abattoir , en a fait construire un moderne et bien équipé urgemment par le Conseil municipal, à la sortie de Bondoukou, route Bouna sous la supervision du docteur #BABACAUH_Koffi_Kouman, Vétérinaire principal et Directeur Régional des Ressources Animales et Halieutiques. Car, dans une agglomération sans abattoir , on tue les animaux partout où l’on peut, dans les rues, dans la broussaille ou dans une concession sans aucun contrôle sanitaire. Tout cela poserait un problème d’hygiène et de salubrité publiques car le sang coulerait dans les rues et le contenu des intestins et des panses seraient vidés n’importe où. Puis, un animal blessé ou étourdi pourrait s’échapper et constituer une frayeur et un danger pour la population qu’il rencontrerait. La mairie de Bondoukou a donc consenti d’énormes efforts financiers pour bâtir un abattoir municipal moderne. Par conséquent, l’importance de la santé publique devrait amener les uns et les autres à comprendre qu’il faut OBLIGATOIREMENT effectuer les tueries de bétail (bœuf, mouton, cabri, porc…) à l’abattoir. Le contrôle des services vétérinaires mettront tout le monde à l’abri de surprises désagréables. Les abattoirs créent aussi, notons-le, des emplois ( service d’entretien, gardiennage , fournitures de foin et autre nourriture pour bétail) et engendrent beaucoup de business autour. Ils préservent notre santé, sauvegardent l’environnement et « font mourir » les animaux avec moins de souffrance. Il est vrai que ce milieu professionnel est anormalement difficile à cerner avec les comportements atypiques des acteurs de la filière bétail, mais force reste à la loi. Les communes doivent prendre toutes leurs responsabilités, avec l’encadrement techniques des services vétérinaires, pour faire respecter la règlementation dans le cadre de la gestion des abattoirs , du transport de la viande et de la traque des abattages clandestins.
À lundi prochain s’il plaît à Dieu Pour le Sercom
#Mustafa_Dalems FOFANA SG mairie de Bondoukou
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